Exemple
Voici l'exemple que nous allons traiter.
Nous nous situons dans le contexte d'un placement financier : il s'agit donc d'une opération de capitalisation.
Ici, ce sont des versements multiples, réguliers et constants.
Exemple :
La banque me garantit que je pourrai me constituer un capital de 25000 € en 5 ans, en déposant 4570 € chaque fin d'année sur le compte-épargne qu'elle me propose. Quel serait le taux de rémunération annuel de ce compte ? |
Voici le résultat dans le tableur :
On utilise la fonction TAUX.
Solution : taux = 4,5%
Npm : 5 ans
Vpm = - 4570 € : montant des versements multiples, appelé avec un signe négatif car ce sont des décaissements.
Va = 0 (pas de dépôt initial)
Vc = 25000 €
Type = 0 et peut être omis.
Syntaxe : =TAUX(npm ; vpm ; va ; [vc] ; [type])
Appel de fonction : consulter la barre de formule dans l'image ci-dessus.
Appel équivalent: =TAUX(5;-4570;;25000)
Conseil :
A noter :
L'argument va est obligatoire, vous devez donc saisir la valeur 0.
Et vc est précédé d'un signe « + », c'est la valeur capitalisée associée.
Ainsi, la fonction TAUX comporte des flux de signes opposés.
Remarque :
Formule mathématique sous-jacente : Il s'agit de calculer le taux tel que Autrement dit, est solution de l'équation avec Cette équation n'admet pas une solution qui pourrait s'exprimer simplement sous la forme , autrement dit, on ne peut pas exprimer en fonction des autres paramètres. Cependant en remarquant que est une fonction décroissante en , on peut calculer par approximations successives. C'est ainsi que le tableur évalue le taux périodique.
Cette méthode est appelée "résolution par dichotomie[2]". |
On apprécie ici la facilité d'utilisation d'un tableur !
Sinon, il faudrait recourir aux tables financières ou utiliser une calculatrice financière.
Anecdotiquement, on peut également calculer le taux par l'une des méthodes de calcul par approximation disponibles : par dichotomie [2] ou par balayage[3].