Le capital économique
Pour réaliser cette activité et atteindre ses objectifs une entreprise doit recourir à des moyens industriels et commerciaux. Ces moyens prennent la forme de matériel, de machines etc....
Ensuite pour faire fonctionner cet outil de production, il faudra acheter des matières premières, constituer des stocks aux différents stades de l'activité et vendre, en accordant des délais de paiement aux clients : nous définirons par besoin en fonds de roulement la différence entre l'argent immobilisé par l'entreprise du fait de la constitution des stocks et des créances clients et le financement accordé par les délais fournisseurs.
L'outil de production d'une entreprise est constitué de l'ensemble des moyens à mettre en œuvre pour réaliser l'activité : c'est le capital économique.
Le capital économique est constitué des immobilisations et du BFR.
Les immobilisations
Les immobilisations regroupent :
les immobilisations incorporelles (brevets, licence, frais de recherche et développement...)
les immobilisations corporelles (bâtiment, machines...)
les immobilisations financières (titres de participations.)
La valeur des immobilisations à prendre en compte pour évaluer le capital économique correspond à la valeur des immobilisations incorporelles et corporelles inscrites au bilan de l'entreprise, complétée par la valeur des immobilisations en location financement.
Brut ou Net ?
Dans la perspective de la profitabilité, le rapprochement du montant des immobilisations au chiffre d'affaires par exemple, n'est pas sans susciter de nombreuses interrogations. On rapproche en effet des immobilisations valorisées au coût historique (en euros de l'année d'acquisition) et un chiffre d'affaires valorisé en euros courant (de l'année actuelle). En toute logique, il conviendrait donc de réévaluer les immobilisations.
La valorisation des immobilisations en valeur nette paraît plus pertinente dans le cadre d'une analyse interne. Elle renvoie, en effet, à l'idée selon laquelle l'activité (le chiffre d'affaires par exemple) est obtenue avec l'outil de production dans son état de dépréciation. Il serait dans ce cas souhaitable de recourir à une valorisation économique des amortissements de préférence à la valorisation comptable. Toutefois, dans le cadre d'une approche externe, et surtout dans la perspective d'une comparaison d'entreprises, il semble plus judicieux de retenir les immobilisations brutes.