Chapitre 4 : Partenaires et acteurs

4.1.1 La stratégie de Lisbonne

La stratégie de Lisbonne a fixé, en 2000, aux Etats membres de l'Union, une série d'objectifs à atteindre d'ici 2010, parmi lesquels :

1. un taux d'emploi de 70%, dont 60% pour les femmes et 50% pour les travailleurs plus âgés (55 à 64 ans).

2. maintenir l'Union dans le peloton de tête des régions développées du monde, assurer le plein emploi,

3. lutter contre l'exclusion sociale

4. développer la recherche et favoriser l'éducation pour tous

5. moderniser la protection sociale

6. favoriser le développement des entreprises en particulier par des actions en faveur des PME ....

Développement économique, progrès social et développement durable sont, en effet, les maîtres mots d'un processus, pourtant, l'Europe ne dispose que de pouvoirs limités pour assurer le développement économique et moins encore pour assurer la cohésion sociale.

Les instances européennes interviennent de deux manières : directement, d'une part, en favorisant le développement des politiques coordonnées, d'autre part.

Ainsi, depuis 1997, tous les ans, les chefs d'Etat et de gouvernement adoptent des lignes directrices tant en matière de politiques économiques que d'emploi, avec des objectifs tels que :

1. l'intégration d'un plus grand nombre de personnes handicapées sur le marché du travail,

2. la formation de tous les jeunes

3. le développement de mesures en faveur des petites entreprises.

En 2004, la Commission a procédé à la révision à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne. Le bilan de l'action accomplie jusqu'en 2004 est mitigé.

L'analyse a fait apparaître des avancées positives : six millions d'emplois créés depuis 1999, malgré le ralentissement économique. La lutte contre le chômage de longue durée a enregistré quelques progrès et les taux d'emploi féminin se sont améliorés. L'ouverture de plusieurs marchés stratégiques de réseaux (énergie, télécommunications, transport ferroviaire...), la pénétration d'Internet dans les écoles, les entreprises, les administrations publiques et les ménages.

Malgré ces quelques progrès, l'Union demeure encore loin des objectifs fixés à Lisbonne. Le potentiel de croissance européen stagne à 2% avec un marché intérieur européen encore trop fragmenté.

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