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Activité des DRD

Activité des DRD

Des flux considérables

- Seita = 400 000 lignes de commandes par jour sont traitées par les 8 DRD, 50 000 lignes pour la seule DRD de Toulouse.

- La Redoute = 100 000 lignes.

Avant OPTIM

- Gestion non homogène des flux en fonction des connaissances et compétences locales.

- Beaucoup de flux sont non informatisés.

- Ainsi lorsque le cariste avait besoin d'un carton de Gauloises il savait où aller le trouver parce qu'il avait une connaissance des emplacements dans l'entrepôt.

Avec OPTIM

- Le système indique l'emplacement précis (ex : mettre la palette en A14).

- Erreur de gestion si un cariste place la palette à un autre endroit.

Remarque

Avant OPTIM, ces flux étaient gérés de manière non homogène et en fonction des connaissances et compétences locales. De nombreux flux n'étaient pas informatisés et les emplacements des palettes dans l'entrepôt étaient déterminés par la connaissance qu'avaient les caristes des zones libres et occupées. Ainsi lorsque le cariste avait besoin d'un carton de Gauloises il savait où aller le trouver parce qu'il avait une connaissance des emplacements dans l'entrepôt. Avec OPTIM le système indique l'emplacement précis (ex : mettre la palette en A14). Si le cariste prend l'initiative de la mettre en B15, la palette est perdue par le système informatique, les stocks de fin de journée sont alors faux...la préparation des commandes du lendemain devient aléatoire....

Par ailleurs, la gestion informatique des sites était propre à chaque DRD et reposait sur de vieilles applications, non sécurisées et développées au gré des besoins sur les 20 dernières années.

La gestion des flux dans un tel site logistique est un problème complexe : les entrepôts sont vastes, parfois sur plusieurs niveaux (par exemple, la zone de stockage de la DRD du Mans est de 30 000 m2 sur trois étages), les mouvements des caristes sont nombreux (ils déplacent jusqu'à 130 palettes par jour), les allers-retours de palettes entre les zones de stockage et de préparation de commande sont multiples et génèrent des difficultés.

Pour qu'une plate-forme logistique tourne normalement il faut que la zone de stockage de l'entrepôt ne soit pas occupée à plus de 80 % de sa capacité. Or, à Paris-Est dès la mise en route d'OPTIM, en 3 jours, 99% des emplacements étaient occupés, empêchant ainsi les nouveaux flux entrants et paralysant les flux internes. Ces difficultés sont liées à des erreurs initiales de paramétrage informatique qui conduisaient à des affectations et des mouvements illogiques de palettes, à des écarts entre le stock réel et le stock informatique « qui perdait ou générait des palettes »...

Autorisation de reproduction accordée à : Sup de Co Montpellier.

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