Traitement de données avec tableur appliqué à l'Economie et la Gestion.
CoursOutils transverses

Tableau de données importé d'un butineur par un « copier-coller »

On voit les résultats produits par un « copier-coller » de ce tableau dans les tableurs Excel (Fig. 1.8) et OpenOffice 2.4 (Fig. 1.9). Selon la compatibilité entre le tableur et le butineur, le tableau de données devient une ligne de texte écrite dans une cellule, les « séparateurs » de colonnes étant transformés en un simple espace, ou un tableau ressemblant à celui d'origine, sur plusieurs colonnes.

Figure 1.8 : Recopie dans Excel 2002 du tableau présent dans la page Web de l'Insee
Figure 1.8 : Recopie dans Excel 2002 du tableau présent dans la page Web de l'Insee
Figure 1.9 : Recopie dans OpenOffice 2.4 du tableau présent dans la page Web de l'Insee
Figure 1.9 : Recopie dans OpenOffice 2.4 du tableau présent dans la page Web de l'Insee

A ce problème venant des diverses interprétations des séparateurs s'ajoute le problème lié aux diverses écritures des nombres. Alors que sur la page Web (Fig. 1.7) il ne fait pas de doute qu'il y a des nombres négatifs et positifs dans le tableau, les tableurs (Fig. 1.8 et Fig. 1.9) n'ont pas reconnu comme il convient les nombres négatifs. L'utilisateur vigilant peut être alerté par la position des nombres dans la colonne : les nombres positifs sont alignés à droite, comme le sont par défaut les nombres dans un calculateur, alors que les nombres négatifs sont alignés à gauche, comme les textes ordinaires. On acquiert la certitude de ce défaut de reconnaissance en ajoutant la colonne à droite en rouge, dans laquelle chaque nombre de la dernière colonne du tableau d'origine (colonne F pour Excel, E pour OpenOffice) a été multiplié par 2. En cas de nombre positif, le résultat est bien le double (ligne 10), mais quand le nombre est négatif, le résultat n'est pas le double, mais 0 (Fig 1.9) ou un code d'erreur (Fig 1.8), comme le résultat qu'on obtiendrait en essayant de multiplier un texte par 2. Si on efface le nombre incriminé et qu'on le ressaisit depuis le clavier, on réalise que son signe ‘-‘ est plus petit que le signe ‘–‘ initial. Les deux symboles ne sont pas les mêmes : le code ASCII du signe ‘-‘ des nombres est 45 alors que celui présent dans le tableau d'origine est 150 (Fig. 1.10).

Figure 1.10 : Caractères affichables par un tableur selon leur code ASCII. Sur 2 colonnes : colonne 1 : le code, colonne 2 : le caractère.
Figure 1.10 : Caractères affichables par un tableur selon leur code ASCII. Sur 2 colonnes : colonne 1 : le code, colonne 2 : le caractère.

On constate dans la figure 1.10 que des codes différents peuvent produire des caractères très proches. En cas de problème avec une recopie de formule numérique vers le tableur, il faut trouver le code de chacun des caractères la constituant et si l'un deux est au-dessus de 128, le remplacer par le plus ressemblant de code inférieur à 128 devrait résoudre le problème. En effet, le codage des caractères entre 128 et 256 est utile pour le texte car il permet de prendre en compte des particularités régionales comme les voyelles accentuées françaises par exemple, mais les formules mathématiques n'en ont généralement pas car elles sont plus universelles.

Les données de l'Insee sont également disponibles sous le format *.pdf , qui est lu par Adobe Reader (en haut à droite de la figure 1.7). Pour pourvoir les importer dans le tableur, on les a déjà copiées-collées vers le bloc-notes, puis sauvegardées sous le format *.txt (voir Figure 1.11). Les tabulations sont devenues des espaces, mais l'assistant d'importation permet de les restituer. La partie suivante est consacrée à son utilisation.

Données importées dans le tableur depuis un fichier *.txt (page suivante)Introduction (page Précédente)
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