Introduction à la psycho-économie : étude des comportements individuels

Les origines de la science économique contemporaine

Fondamental

La science économique contemporaine naît, à la fin du 19e siècle, au moment de la “Révolution marginaliste”. Trois auteurs majeurs y sont généralement associés : le Français Léon Walras, l'Autrichien Carl Menger et le Britannique Stanley Jevons.

Dans la foulée de Léon Walras, puis de Vilfredo Pareto, l'économie se tourne vers une conception mathématique et déductive dans laquelle la modélisation des comportements ne laisse aucune place à la psychologie.

La science moderne repose dès lors sur l'hypothèse de rationalité[1] des comportements (homo economicus) et sur l'égoïsme supposé des individus.

L'économie s'ancre autour des sciences naturelles, notamment la physique newtonienne, à laquelle elle emprunte la notion centrale d'un individu atomistique ainsi que le concept fondamental d'équilibre.

En s'appuyant sur les sciences dures, l'économie revendique la particularité d'être la « plus scientifique des sciences sociales ».

Elle s'éloigne cependant d'une conception pluridisciplinaire en sciences sociales héritée de la tradition d'Économie politique du 18e siècle.

  1. L'hypothèse de rationalité

    Pour l'économiste, un individu est rationnel lorsqu'il a pour objectif la maximisation de ses intérêts compte tenu de ses contraintes.

    Au-delà de cet objectif, l'économiste présuppose certaines “facultés” à l'individu. L'homo economicus est ainsi doté de capacités prodigieuses au service de la recherche de son intérêt individuel. Il est en particulier superbement intelligent et parfaitement omniscient, à l'image sans doute de son créateur...

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