Traitement de données avec tableur appliqué à l'Economie et la Gestion.
CoursOutils transverses

Adressage absolu/relatif

Le principe général: ce qui fait la différence entre « l'absolu » et le « relatif » est le choix de la cellule de référence : c'est la cellule A1 dans le cas d'adressage absolu, et la cellule « active » (sélectionnée) dans le cas d'adressage absolu. Ainsi lors des déplacements d'une cellule à une autre, la cellule désignée par une adresse relative se déplace d'autant, alors que la cellule désignée par une adresse absolue ne bouge pas. Par défaut, la saisie d'une adresse de cellule produit toujours une adresse relative, que l'utilisateur doit corriger lui-même s'il souhaite la transformer en adresse absolue.

Bien que le principe d'adressage absolu/relatif soit simple, sa mise en œuvre n'est pas toujours facile à appréhender. En effet l'adresse d'une cellule est formée de deux parties : la désignation de la colonne et celle de la ligne. Ces deux parties peuvent être indépendamment absolues ou relatives, ce qui donne quatre adresses possibles pour une même cellule. Dans les figures 2.14 à 2 .16 de l'exemple, nous écrivons dans la cellule C5 la même formule avec les 4 formes de l'adresse de la cellule B3, et nous faisons un « copier-coller » de la cellule C5 vers la cellule D6. Nous voyons que les 4 formes donnent 4 résultats différents, d'où l'importance pour l'utilisateur écrivant une formule de se poser systématiquement la question du choix d'une ce 4 formes.

Nous détaillons maintenant l'écriture des quatre formes de l'adresse d'une cellule sur un exemple afin que cette notion d'adressage absolu/relatif soit bien assimilée.

Considérons la formule « =2*B$3+1 » de la cellule C5 de la figure 2.13. Dans cette formule la colonne B est relative à la colonne C (donc Colonne-1, qui s'écrit C(-1) dans l'ancienne écriture), et la ligne 3 est absolue car précédée d'un symbole $ (donc L3) , ce qui s'écrit L3C(-1) dans l'ancienne écriture.

Voici les 4 cas de références à la cellule B3 à partir de la cellule C5 écrits dans les deux écritures, actuelle et ancienne :

B$3 ou L3C(-1) : la ligne est toujours la ligne 3 (L3), la colonne est la colonne précédente (C(-1))

B3 ou L(-2)C(-1) : la ligne est située 2 lignes au dessus (L(-2)), la colonne est une colonne avant (C(-1))

$B$3 ou L3C2 : la ligne est toujours la ligne 3 (L3), la colonne est toujours la colonne 2 (C2)

$B3 ou L(-2)C2 : la ligne est située 2 lignes au dessus (L(-2)), la colonne est toujours la colonne 2 (C2)

Ils sont représentés dans la figure 2.14 avec une flèche rouge pour chaque déplacement relatif : horizontale d'une case vers la gauche quand on recule d'une colonne, verticale de 2 cases vers le haut quand on remonte de 2 lignes.

2.14 : Les 4 adressages possibles de la cellule B3 depuis la cellule C5
2.14 : Les 4 adressages possibles de la cellule B3 depuis la cellule C5[Zoom...]

Ces formules sont maintenant recopiées par un copier-coller de C5 vers D6, soit un déplacement de +1 ligne et +1 colonne. Les formules selon l'ancienne écriture n'ont pas changé (Fig 2.15) mais les cellules ainsi désignées par ces formules se sont déplacées chaque fois que l'adressage était relatif, les flèches rouges ayant suivi la cellule active dans son déplacement. Dans la figure 2.16, on voit que les formules selon l'écriture actuelle ont changé en même temps.

Figure 2.15 : L'effet de la recopie de la cellule C5 vers la cellule D6 selon l'ancienne écriture des références
Figure 2.15 : L'effet de la recopie de la cellule C5 vers la cellule D6 selon l'ancienne écriture des références[Zoom...]
Figure 2.16 : L'effet de la recopie de la cellule C5 vers la cellule D6 selon l'écriture actuelle des références
Figure 2.16 : L'effet de la recopie de la cellule C5 vers la cellule D6 selon l'écriture actuelle des références[Zoom...]

Quand on recopie une formule x lignes plus loin, le seul changement possible porte sur les références relatives des lignes (relative : pas fixée par un $) qui sont augmentées de x, les références absolues aux lignes et les références relatives/absolues aux colonnes demeurant inchangées. Même effet quand on copie une formule y colonnes plus loin, les références relatives aux colonnes sont augmentées de y.

Quand la cellule à laquelle on se réfère ne contient pas de nombre, qu'elle soit vide ou qu'elle contienne du texte, elle est remplacée par 0 lors de son utilisation dans un calcul algébrique (ici « =2*D$3+1 » donne 2*0+ 1).

Si une cellule contient une formule avec des adresses d'autres cellules, la valeur qui s'affiche dans cette cellule peut changer sans que la formule ne change. En effet, toute modification des contenus des autres cellules présentes dans sa formule déclenchera son re-calcul. Par exemple, dans la figure 2.13, si on tape une autre valeur dans la cellule B3, la cellule C5 sera recalculée. Et les cellules C5 à C9 de l'exercice contiennent la même formule dépendant de B3, ce qui fait qu'un changement de valeur de B3 entraînera le changement des valeurs de toutes ces cellules.

Exercice : Adressage (page suivante)Désignation d'une cellule (page Précédente)
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