Traitement de données avec tableur appliqué à l'Economie et la Gestion.
CoursOutils transverses

Opérateurs arithmétiques

Les opérandes sont des nombres et le résultat est un nombre, sauf en cas d'erreur.

+ addition, - soustraction, * multiplication, / division, ^ exponentiation

Parmi ces opérateurs, celui de la soustraction, qui est binaire, partage son symbole avec l'opérateur unaire alors que les deux opérateurs ne s'interprètent pas exactement de la même façon. ( « -B$3 » est l'opposé de « B$3 »). Un autre opérateur unaire « % » existe qui permet de prendre le « pourcentage » d'un nombre. Par exemple =2,4567% tapé dans une cellule produit l'affichage de 2,46% dans cette cellule, qui représente le nombre 0,024567.

Question :

Les booléens « VRAI » et « FAUX » sont-ils des textes ou des nombres ?

Réponse :

Les booléens sont d'un type différent, ni des nombres, ni des textes. Toutefois quand ils figurent dans une formule avec des opérateurs arithmétiques, ils sont transformés en nombres : FAUX devient 0 et VRAI devient 1 (voir cellules B9 et B10 des figures 4.2 et 4.3). Inversement quand un nombre figure dans des expressions booléennes, s'il est nul il devient le booléen FAUX, sinon le booléen VRAI.

La fonction « TYPE » permet de connaître le type du contenu d'une cellule, à travers un code. Sous OpenOffice, la correspondance entre les types et les codes est la suivante :

Tableau 1 : correspondance entre les types et les codes
Tableau 1 : correspondance entre les types et les codes

La seule différence entre Excel 2003 et OpenOffice 3.1 porte sur le type « formule » : alors que la présence d'une formule dans la cellule produit le code 8 sous OpenOffice, elle produit un autre code sous Excel 2003, qui correspond à la valeur obtenue avec la formule, et non à la formule elle-même, comme on peut le voir dans les figure 3.2 et 3.3. Dans ces deux figures, la colonne C contient les résultats obtenus par l'application de la fonction type() sur la colonne B. A droite de ces figures, on a les formules, à gauche les valeurs obtenues, et au centre la façon de basculer d'un mode d'affichage à l'autre à l'aide du menu « options ».

Figure 3.2 : L'option d'affichage des formules dans les cellules avec OpenOffice 3.1
Figure 3.2 : L'option d'affichage des formules dans les cellules avec OpenOffice 3.1
Figure 3.3 : L'option d'affichage des formules dans les cellules avec Excel 2003
Figure 3.3 : L'option d'affichage des formules dans les cellules avec Excel 2003

Les calculs sont organisés de façon à minimiser le nombre d'erreurs, par une conversion implicite de type. Ainsi un booléen peut devenir un nombre (VRAI devient 1 et FAUX devient 0) ou inversement (un nombre différent de 0 devient VRAI, et 0 devient FAUX). Ce qui fait que « = FAUX +VRAI » est équivalent à « =0+1 » et produit le nombre 1 et non une erreur (voir cellules B9 et B10, figures 3.2 et 3.3). Par contre « ‘aaaa'+1 » produit une erreur sous Excel, du fait de la différence de type entre le texte ‘aaaa' et le nombre 1, alors que le texte est transformé en le nombre 0 sous OpenOffice (voir cellule B7, figures 3.2 et 3.3), pour pouvoir s'ajouter au nombre 1.

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