Conclusion
La gestion indicielle se borne à mettre en portefeuille les titres qui composent l'indice de référence. Les mouvements importants surviennent quand les instances des indices (Euronext pour le CAC 40, Standard & Poor's pour le S&P, Russell pour l'indice Russell) modifient les sociétés composant l'indice.
L'implication du gérant est donc a minima. On qualifie même la gestion indicielle de gestion passive.
Jusqu'à la fin des années 1990, les fonds indiciels constituaient une pratique courante voire dominante, déclarée lors de la création du fonds auprès de l' AMF[1].
A partir du début des années 2000, un nouveau produit financier, créé dès 1993 aux Etats-Unis, l'ETF (Exchange Traded Funds) ,dit encore Tracker, a fait son apparition en France. Ces titres sont des parts de fonds indiciels cotées en bourse : ils reproduisent automatiquement l'indice, sans impliquer l'expertise du gérant. Le rendement des ETF[2] correspond à celui de l'indice référent. Acheter un ETF[2] plutôt que l'ensemble des titres constitutifs d'un indice fait économiser des frais de transaction non négligeables, tout en permettant de bénéficier de la liquidité d'une cotation en bourse. Logiquement, les ETF[2] ont connu un essor colossal, notamment à partir du milieu des années 2000. Les fonds indiciels ont pratiquement disparu.