Conclusion
Qu'avons nous appris
Le Bilan et le compte de résultat malgré leurs nombreuses imperfections restent encore les documents privilégiés de l'analyse financière et cela pour une raison évidente, leur accessibilité.
Toutes les entreprises ont l'obligation d'établir leurs comptes annuels, et certaines d'entre elles ont l'obligation de les publier. Toute personne a droit, à toute époque, moyennant paiement d'un droit modique (environ 20 € pour une année de compte) à obtenir communication et copie de ces documents.
Toutefois ces documents sont insuffisants pour mener une analyse pertinente.
Au niveau statique, les éléments présentés dans les bilans sont incomplets (une lecture attentive de l'annexe est nécessaire pour déceler les engagements hors bilan) ou leur évaluation peut être parfois sujette à caution.
Au niveau dynamique un certain nombre de flux et non des moindres ne sont pas représentés dans le compte de résultat. Il est donc nécessaire de s'appuyer sur un tableau complet des flux (tableau de financement, ou de plus en plus tableau des flux de trésorerie).
Comme l'évolution du résultat ou de la structure du bilan, l'évolution de la trésorerie doit être suivie avec un soin particulier, puisque sa maîtrise met souvent en jeu la survie à court terme de l'entreprise.
Enfin, aucune analyse ne saurait faire abstraction d'éléments qualitatifs liés à l'entreprise elle-même (qualité de sa gestion et de ses hommes) ou à son environnement.