La nature sociale et politique de la finance

Conclusion

Les constructions sociales sont les  « lubrifiants » (pour reprendre une expression de l'économiste Kenneth Arrow) des échanges financiers. En retour, elles façonnent aussi le champ de la finance en imprégnant les marchés de valeurs morales et politiques.

En conséquence, le prix qui se forme sur les marchés n'est plus une production objective, liée uniquement aux caractéristiques de l'économie mais incorpore des éléments subjectifs. Ce point sera abordé dans le module suivant « Rationalité des comportements financiers », nous y soulignerons l'importance des biais psychologiques.

Enfin, la finance par le rôle fondamental qu'elle exerce désormais dans nos sociétés, doit être pensée comme un espace politique à part entière sur lequel le citoyen a le droit légitime d'action.

Un article pour approfondir :

Olivier Godechot[1] (2009), «Concurrence et coopération sur les marchés financiers. Les apports des études sociales de la finance».

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  1. Godechot, Olivier

    Godechot, O., [2009], « Concurrence et coopération sur les marchés financiers. Les apports des études sociales de la finance », in Steiner Philippe, Vatin François (dir.), Traité de sociologie économique, PUF.

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