Formée d'opérandes et d'opérateurs. Les opérandes sont indiqués par leur valeur ou par leur adresse (ex : 2,3 ou $B3), les opérateurs sont tapés directement depuis le clavier (ex : +, *, ...). L'écriture de la formule suppose la compatibilité des opérandes et des opérateurs utilisés (ex : 2* « oui », 3/0 fournissent un résultat de type « erreur »). Le résultat d'une formule figurant dans une cellule peut ensuite être utilisé comme opérande d'une autre formule.
De la forme fn(arg1,arg2, ..), où arg1, arg2, ... sont des arguments définis comme précédemment les opérandes, et fn est une fonction indiquant le type d'opération à effectuer sur ces arguments (Log, exp, somme, ...). L'écriture de cette formule est soumise également aux contraintes de compatibilité précédentes et son résultat utilisé de la même façon.
Sa forme est identique à celle de la fonction, mais un de ses arguments est interprété comme un « critère » (par exemple « >3 ») qui est appliqué sur un autre de ses arguments, et les résultats dépendent de la façon dont l'argument vérifie le critère. Actuellement il n'y a que 3 formules conditionnelles, les deux les plus utilisées étant SI et NB.SI.
Son écriture mêle des opérandes, des opérateurs ainsi que des fonctions et/ou conditions avec leurs arguments. On a le choix entre l'écriture d'une formule complexe dans une seule cellule, ou l'écriture dans plusieurs cellules de sa décomposition en éléments simples (formules élémentaires, fonctions, conditions) à raison d'un élément par cellule.
Une partie des formules ci-dessus (+, moyenne,...) peuvent opérer sur des ensembles de nombres. Quand ces ensembles de nombres sont sous forme de tableaux rectangulaires, on les appelle « matrices » et on peut leur appliquer des formules matricielles spécifiques. Certaines ont comme résultat une matrice, qui s'écrit dans plusieurs cellules. L'utilisation du calcul matriciel faite dans ce cours n'exige pas de connaissances spécifiques en mathématiques, l'aspect pratique étant privilégié sur la théorie.