Il s'agit de mettre en œuvre des dispositions appropriées visant à rendre les risques acceptables pour le projet.
1. Suppression des causes. Exemple : la mise au point d'un nouveau moteur a une criticité élevée, on décide d'utiliser un moteur existant.
2. Révision du projet. Un risque trop important peut conduire à modifier le projet. Exemple : abandon d'un projet de moteur à énergie nucléaire pour une voiture, compte tenu des incertitudes et de l'ensemble des risques non maîtrisés, au profit d'une autre énergie.
3. Partage ou transfert de responsabilités. La livraison de certains composants a subit d'importants retards lors de projets précédents, on trouve un deuxième fournisseur et on impose des pénalités de retard dissuasives. La qualité des livrables peut se révéler insuffisante, on fait procéder , en cours de fabrication, à des contrôles qualité par un organisme extérieur.
4. Limitation des conséquences. Exemples : risques de retard de livraisons, constitution d'un stock tampon coûteux ; risque de panne informatique, installation d'un ordinateur de secours ; risques de pannes mécaniques sur le parc de machines, embauche d'un technicien pendant la durée du projet, ....
5. Acceptation du risque tout en le surveillant. Exemples : mise en place de détecteurs d'incendie et déclenchement automatique de jets d'eau ; détecteurs de température sur certaines machines ; jalonnement très serré pour la réalisation d'un nouveau moteur, pour évaluer au plus vite les dérives de coût et de délais, ...
6. ...
Toutes les actions préventives sont coûteuses et doivent faire l'objet d'arbitrages.
Le choix des actions préventives à engager est le résultat d'un calcul économique comparant les coûts de leur mise en œuvre de l'action avec les coûts des conséquences du risque, en tenant compte de leur probabilité d'apparition. Il s'agira d'engager des dépenses à bon escient tout en évitant de sur-investir.