Rationalité des comportements financiers

Conclusion

  • Ce quatrième module proposait de décrire et d'expliquer les comportements financiers.

  • Le comportement fondamentaliste fut longtemps le seul considéré comme rationnel. Il permettait d'expliquer comment l'équilibre était automatiquement assuré sur les marchés.

  • Keynes mit en lumière l'existence d'un second comportement tout aussi rationnel : celui de suivre les autres.

  • Enfin, les développements récents de la finance comportementale ont souligné que les comportements observés dérogeaient au modèle décisionnel canonique de Savage[1]. Les acteurs de la finance utilisent des routines, sont influencés par des facteurs émotionnels et culturels qui induisent des biais systématiques.

  • Enfin, les développements récents de la finance comportementale ont montré l'existence de routines, fondées sur des biais ou des variables non économiques.

  • La dynamique financière est le résultat de cette hétérogénéité de comportements. L'instabilité financière (la déconnexion du prix avec la valeur fondamentale) est donc une donnée inhérente au comportement financier.

  • Le modèle canonique d'allocation optimale du portefeuille (CAPM) s'avère lui aussi remis en cause par l'existence de ces biais psychologiques et d'hétérogénéité des comportements. La cinquième ressource approfondit ce point.

Un article pour approfondir :

Efficience informationnelle versus finance comportementale : éléments pour un débat

  1. Savage, Leonard J.

    Savage, L. J. [1954], The Foundations of StatisticsJohn Wiley and Sons, New York.

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