L’information fournie par le bilan

Descriptif :

Le bilan est une photographie réalisée à une date précise (à l’arrêté des comptes), représentant des grandeurs, des stocks. Il s’agit d’une donnée historique. Le bilan s’articule en deux parties: actif et passif. L’image de l’entreprise est structurée par des conventions qui suivent des logiques différentes et qui donnent une information différente. Ainsi, l’organisation des postes peut donner un cliché juridique, économique, financier, fonctionnel. Ce troisième module exposera l’information fournie par le bilan, d'abord dans le cadre du PCG, ensuite dans celui des normes IAS/IFRS.

Objectifs :

Objectifs pédagogiques du chapitre :

Mots-clés :

Bilan – Actif – Passif


Temps de travail :
Ce troisième module demande 10h de travail.

Plan

Introduction

3.1 Présentation du compte de résultat PCG

3.1.1 L’approche française : principe patrimonial
3.1.2 L’actif du bilan
3.1.3 Le passif

3.2. les ratios construits à partir du bilan

3.2.1 Ratios de structure concernant l’actif
3.2.2 Les ratios de structure concernant le passif
3.2.3 Autres ratios financiers – ratios d’équilibre financier
3.2.4. les ratios d’activité

3.3. Présentation du Bilan IAS/IFRS

3.3.1. L’approche économique
3.3.2. Les différences principales

Conclusion

A retenir

Exercice

Introduction

1) Présentation juridique
Une première façon de présenter l’entreprise consiste à répertorier les droits acquis par la société (actifs) et les dettes qu’elle a envers autrui (passifs):

Actifs (droits)
Passifs (obligations)
Droits de propriété
Droits de créances
Capitaux propres
Dettes

Dans cette approche juridique, l’actif sera subdivisé en biens acquis par la société (droits de propriété), des créances qu’elle a sur autrui; le passif se décomposera suivant la nature des engagements (actionnaires ou débiteurs).

2) Présentation économique
Cette deuxième façon vise distingue les outils qui permettent la production (les emplois) des ressources qui ont permis leur acquisition.

Actifs (emplois)
Passifs (ressources)
Capitaux fixes
Capitaux circulants
Destinées au financement des capitaux fixes
Destinées au financement des capitaux circulants

Dans l’approche économique, l’actif se scinde suivant que la capital est détruit (capitaux circulants) ou conservé lors de cycle de production. Le passif répond à l’usage des ressources dans le financement de la production.

3) financière
Dans dernière représentation, le bilan informe sur le risque financier supporté par l’entreprise. Ce risque se mesure par le degré de liquidité de l’actif et d’exigibilité du passif. On présente les rubriques dans un ordre de liquidité et d’exigibilité croissante ou décroissante.
La liquidité exprime la capacité d’un bien à être facilement vendable, à un prix aisément anticipable. La monnaie est la liquidité parfaite.
L’exigibilité indique la proximité temporelle de réalisation de l’obligation. Plus une dette arrive à échéance proche, plus elle est exigible.

Actifs
Passifs
Classés par ordre de liquidité
(dé)croissante
Classés par ordre d’exigibilité
(dé)croissante

Le plus souvent ce classement se borne à distinguer entre éléments d’actifs ou de passifs à ou – 1 an.

Important !
Ces 3 présentations pourraient vous sembler proches. Il n’en est rien. Ainsi, la présentation économique ne coïncide pas avec la présentation financière : certains capitaux fixes peuvent être plus liquides que certains capitaux circulants ; des dettes venants prochainement à échéance peuvent avoir servi, au moment où elles ont été contractées, à financer les capitaux fixes.

3.1. Présentation du compte de résultat PCG

La comptabilité française s’appuie principalement sur un principe patrimonial, donc une vision juridique. Toutefois, le bilan français incorpore aussi des dimensions économiques et financières.

3.1.1 L’approche française : principe patrimonial

On peut définir le bilan comme l’état à un moment donné de la situation patrimoniale de l’entreprise, i.e. l’état de ses droits et ses obligations.
On distingue l’actif (ensemble des biens et des droits d’une entreprise) des dettes (ce qu’elle doit). La différence entre actif et dettes constitue le patrimoine.

- l’actif ?
PCG 1999 (art. 211-1) définit un actif comme «tout élément du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l’entité» et renvoie donc à la notion de patrimoine, i.e. les droits de propriété et les créances que détient l’entreprise à l’époque de l’établissement de son bilan.

- passif ?
Le PCG 1999 (art. 212-1) définit le passif comme «tout élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour l’entité, i.e. une obligation e l’entité à l’égard d’un tiers dont il probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci». Les passifs sont donc les obligations (dettes) de l’entreprise au moment de l’établissement de son bilan. Pour autant, le concept est loin d’être simple car il existe tout un continuum des obligations d’une entité, depuis la dette certaine (montant, durée), jusqu’à l’engagement conditionnel ou la dette éventuelle. Par ailleurs, l’apparition au cours des années quatre-vingt des très nombreux produits financiers nouveaux (obligations convertible en actions, titres subordonnés à durée indéterminé,…) a brouillé la distinction entre les dettes et la situation nette et pose des problèmes de classification et d’évaluation.

- la situation nette
Elle mesure la fortune ou le capital, au sens financier du terme, que ses propriétaires ont investi dans l’entreprise. La situation nette est l’estimation comptable de la valeur des droits de propriété qui pèsent sur l’entreprise. Ces droits de propriété correspondent:


Situation Nette = Actif – Dette

Si l’entreprise n’a pas de dettes, comme par exemple à la création de l’entreprise, la situation nette correspondra à l’actif.

3.1.2 L’actif du bilan

L’actif du bilan : cliquez ici pour voir le tableau

Le classement des actifs s’appuie principalement sur leur destination économiquement et accessoirement sur leur degré de liquidité.

L’actif immobilisé est défini comme les éléments «destinés à servir durablement à l’activité de l’entité (PCG 1999)».
Cette définition diffère de la logique juridique où l’actif immobilisé correspond à tous les immeubles du droit civil (terrains, constructions), bien meubles et corporels (matériel et outillage) et incorporels (droit au bail).

Il s’oppose à l’actif circulant qui regroupe les biens et les services qui interviennent dans le cycle d’exploitation.
Nous vous indiquerons certains éléments importants pour l’analyse financière. Si vous souhaitez connaître en détail les spécificités des rubriques, nous vous invitons à consulter des ouvrages spécialisés.
Nous suivrons l’ordre de l’actif, en débutant par les immobilisations incorporelles.

a) Immobilisations incorporelles

Le PCG classe en immobilisations incorporelles des éléments de nature différente :
- d’une part de véritables charges à étaler sur plusieurs exercices qui figurent en immobilisations plus par fidélité à la tradition comptable ancienne que par logique financière

- des droits incorporels

b) Immobilisations corporelles

Au bas de l’actif figurent des postes de régularisation.

Figurent sous cette rubrique tous les biens possédés par l’entreprise. Par convention, les immobilisations sont des biens acquis pour une somme supérieure à 500 HT. Sinon, ils sont considérés comme des charges et figurent au compte de résultat.
Les biens sont enregistrés à leur coût d’achat (coût historique). L’amortissement et les dotations figurent dans la deuxième colonne du tableau. En les déduisant, on obtient la valeur nette.

c) Immobilisations financières

Les immobilisations financières correspondent à des titres ou des créances acquises par l’entreprise acquises pour constituer un portefeuille durable. Les titres de participation sont des « titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence notable sur la société émettrice ou d’en assurer le contrôle ».

d) Actif circulant

L’actif circulant correspond à « ensemble des actifs correspondant à des éléments du patrimoine qui, en raison de leur destination ou de leur nature, n’ont pas vocation à rester durablement dans l’entreprise, sauf exceptions le plus souvent liées à des particularités d’activité. »

3.1.3 Le passif

La classification des éléments du passif est de nature juridique: deux grandes catégories, les capitaux propres (laissés à la disposition de l’entreprise par ses propriétaires) et les dettes, avec les provisions pour risques et charges.

Deux bilans sont présentés: avant et après répartition du résultat (Cliquez ici pour accéder au tableau)

a) Capitaux propres
Il s’agit d’une conception assez extensive de la notion de capitaux propres puisque figurent des éléments comme les subventions d’investissements et les provisions réglementées qui ne sont pas apportés par les propriétaires. A contrario, la situation nette (après répartition) ne comprend que des capitaux propres, à l’exclusion des dividendes à distribuer.

Important !

Le montant inscrit en capital dans le passif correspond au produit de la valeur nominale de l’action multipliée par le nombre d’actions en circulation à la clôture des comptes.
La valeur nominale est la valeur théorique de l’action qui figure dans les statuts de la société. Elle correspond à l’apport pour une action des premiers actionnaires. Elle est fixe et ne varie pas en fonction des mouvements boursiers.
Lorsqu’une entreprise vend des actions nouvelles, le prix est supérieur à la valeur nominale. Toutefois, les nouveaux actionnaires ont les mêmes droits que les anciens. La valeur nominale qui figure au capital n’est pas changée, la différence est inscrite dans les primes.
b) Provisions pour risques et charges
Ce sont des prélèvements sur les bénéfices destinés à couvrir des « risques et charges nettement précisés quant à leur objet, que des événements survenus ou en cours rendent probables ». Ils échappent à l’impôt.
Ex. : provisions pour litiges (risque), provisions pour charge à répartir sur plusieurs exercices (grosses réparations)

c) Dettes
Elles ne sont pas classées selon leur terme mais un renvoi de bilan précise le montant global des dettes inférieures et supérieures à 1 an. Par ailleurs, comme pour les prêts, un état de l’annexe les ventile selon que leur échéance est à moins d’un an, un à cinq ans, plus de 5 ans. Ces informations sur l’exigibilité des dettes sont particulièrement importantes dans le contexte d’une étude de l’équilibre financier de l’entreprise.

Exercice

Questions

- Pensez vous que le Bilan donne une bonne image du patrimoine de l’entreprise § Solution

- Pensez vous que le Bilan donne une photographie de l’outil productif de l’entreprise § Solution
- Le bilan donne-t-il une bonne évaluation de l’entreprise § Solution

On retrouve ici le débat sur la juste valeur (fair value)
Le principe de prudence interdit de considérer la richesse née de la mise en relation par l’entreprise de ses divers éléments
Enfin, certains engagements ne figurent pas au bilan. C’est le cas notamment pour les banques qui recourent à la titrisation de leurs créances.

3.2. Les ratios construits à partir du bilan

Les ratios de structure sont calculés grâce á la comparaison entre un élément de l’actif ou du passif et le montant total du bilan. Dans ce chapitre évidemment on ne mentionne que les ratios de structure les plus couramment utilisées.

3.2.1 Ratios de structure concernant l’actif

Les valeurs prises par ces ratios de structure de l’actif sont déterminées par les caractéristique économiques, techniques, juridiques etc. de l’activité de l’entreprise concernée. Malgré la simplicité de la méthode, elle fournit des informations très importantes et utiles pour établir des comparaisons entre entreprises ou pour analyser des évolutions de la même entreprise en confrontant des bilans sur plusieurs exercices.

a) Le poids des immobilisations corporelles (A1)



Ce ratio traduit essentiellement le poids des capitaux fixes dans le patrimoine de l’entreprise, donc principalement des contraintes technico-économiques induites par l’activité.
La politique d’amortissement fait sentir aussi son influence aux valeurs du ratios á la suite qu’on prend en compte la valeur des immobilisations nettes.

b) Le poids des immobilisations financières (A2)


Ce ratio traduit essentiellement l’intensité des relations financières de l’entreprise établies avec d’autres unités économiques externes (participations, investissement en portefeuille etc.). Les valeurs prises par ce ratio sont en générale d’autant plus faibles que les entreprises sont plus petites.

c) Le poids de stocks (A3)


Ce ratio traduit tout d’abord des contraintes technico-économiques. Il peut être peu élevé pour les entreprises du secteur de service et il peut atteindre des valeurs élevées pour les entreprises de distribution ou poursuivant une activité de long cycle de production.
L’interprétation de ce ratio soulève une série de problèmes: fluctuations saisonnières des stocks, comportements spéculatifs etc.

d) Le poids des créances commerciales (A4)


Ce ratio traduit l’importance du portefeuille de créances commerciales dans le patrimoine de l’entreprise. Il est déterminé par la longueur des délais de règlement que l’entreprise accorde á sa clientèle. Des valeurs du ratio se diffèrent par secteurs d’activité de l’entreprise (commerce de détail, prestation de services - distribution en gros, activité de production).

e) Le poids des disponibilités (A5)


Ce ratio peut être considéré comme l’expression de l’aisance de trésorerie de l’entreprise.

3.2.2 Les ratios de structure concernant le passif

Ces ratios permettent d’apprécier la politique de financement de l’entreprise :
a) Ratios de stabilité du financement (P1)

La stabilité du financement peut être appréciée de façon simple grâce à deux ratios

et


b) Ratios de l’autonomie financière

Les ratios financiers sont très appréciés par les banquiers.

Le ratio d’indépendance financière caractérise l’importance de l’endettement à long terme de l’entreprise :



Ce ratio en principe ne devrait pas être inférieur à 50 %. Le montant des fonds empruntés à moyen et long terme ne doit pas excéder le montant des capitaux propres.
Dans la mesure où la rentabilités des capitaux propres est supérieur au coût des capitaux extérieur, ces derniers ne font que conforter la rentabilité des premiers (effet de levier financier). Le contraire, des capitaux extérieurs au coût trop élevé, ne fait que détériorer la rentabilité globale.

3.2.3 Autres ratios financiers – ratios d’équilibre financier

a) Ratio de financement de l’actif circulant :

Ce ratio indique l’importance du fond de roulement (Actif circulant – Dettes à court terme). La partie suivante définira plus précisément ce concept clé.
Un ratio trop faible expose l’entreprise à des difficultés financières, s’il est trop fort, cela signifie qu’elle immobilise des capitaux au détriment de sa rentabilité.
Ce ratio dépend fortement de l’activité de l’entreprise.

b) Ratio de liquidité générale :

Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à respecter ses obligations financières à court terme.

c) Ratio de trésorerie :

Le ratio de trésorerie indique la situation de trésorerie de l’entreprise.
La trop grande faiblesse de ce ratio peut indiquer une rupture prochaine de trésorerie.

d) Ratio de financement stable des immobilisations :

Ce ratio mesure la stabilité des ressources affectées au financement des actifs durables.
Une valeur supérieure à 1 signale, que l’entreprise finance l’intégralité des ses investissements cumulés par des ressources stables.

e) Ratio d’autonomie de financement des immobilisations :

3.2.4. les ratios d’activité

Les ratios de structure et de synthèse présentent un caractère statique, instantané, les ratios de rotation fournissent au contraire des indications dynamiques puisqu’ils permettent introduire une dimension temporelle dans l’analyse du bilan.

Ratios de rotation

(en jours)

Délais clients : (clients – avances)* 365/CA TTC
(en jours)

Délais fournisseur (Fournisseurs exploitation- avance)*365/ achats TTC
(en jours)

3.3. Présentation du Bilan IAS/IFRS

L'approche de bilan retenu est celle de la logique économique : figurent au bilan les actifs nécessaires à l'activité économique, au passif les sources de financement.

Aucun format de présentation n’est exigé mais un certain nombre d’éléments doivent apparaître au bilan ou en annexe.
Le bilan est présenté de préférence en distinguant les éléments courants non courants.

3.3.1. L’approche économique

Le cadre IAS/IFRS privilégie l'approche économique du bilan : l'actif indique ce qui permet la production, le passif ce qui a financé l'activité.

- L'Actif est défini comme « une ressource contrôlée par l’entreprise du fait d’évènements passés et dont des avantages économiques futurs sont attendus par l’entreprise » . Par avantage économique on entend la possibilité de flux de trésorerie positive.
Les actifs fictifs, comme les frais d'établissement, ne sont pas des des actifs au sens IAS/IFRS.

- Le passif correspond à « une obligation actuelle de l’entreprise résultant d’événements passés et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entreprise par une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques. »
Observons que la définition du passif emprunte à la logique économique et à la logique juridique.

Une distinction est opérée entre activité courante et non courante. La notion d'activité courante renvoie aux opérations réalisées dans le cadre de l'activité normale d'exploitation de l'entreprise :

- l'Actif courant
: Il correspond aux ressources utilisées ou vendues dans le cadre du cycle d’exploitation normal ; détenues à des fins de transaction pour une durée courte (< 12 mois) et à des fins de trésorerie (dont l'utilisation n'est pas soumis à des restrictions)

Les autres ressources figurent dans l'actif non courant

- le Passif courant :
Il correspond aux obligations relatives au cadre du cycle d’exploitation normal. On distinguera les obligations réglées dans l'exercice et celles dans les 12 mois après clôture.

Les autres obligations figureront dans le passif non courant.


3.3.2. Les différences principales

Les différences entre le PCG et les normes IAS/IFRS concernent principalement les postes de l'actif.

1) Immobilisation incorporelle « actif monétaire sans substance physique »


Les normes IAS/IFRS sont très prudentes sur l'enregistrement d'actifs fictifs. Seuls sont tolérés :
2) les Immobilisations corporelles

Les biens en Crédit bail figurent à l'actif car ils permettent des avantages économiques durables, même s'ils ne sont pas possédés juridiquement par l'entreprise.

Les immobilisations sont enregistrées lors de l’entrée à l’actif au coût d’acquisition. Elles peuvent par la suite être évaluées suivant les autres modalités d'évaluation, dont la juste valeur. La politique d'amortissement sans trouvera modifiée.

3) les immobilisations financières

Les immobilisations financières peuvent être évaluées au coût amorti ou à la juste valeur. Leur valorisation suit l'évolution des prix du marché, même si les titres ne sont pas venus et qu'il s'agit donc de valorisation latente.

Conclusion

Le bilan apporte des informations sur le patrimoine et l'activité durable de l'entreprise.

Le bilan est une schématisation conceptuelle, un modèle, de la situation de l’entreprise à un moment donné. La normalisation française privilégie la situation patrimoniale de l’entreprise, tandis que les normes IAS/IFRS insistent sur la situation économique.

Le bilan permet de mesure la situation nette de l'entreprise (différence entre l'actif et les dettes) et donner ainsi une première mesure de la valeur de l'entreprise.
Toutefois, cette valorisation, utile lors de la liquidation des entreprises, ne rend pas compte du potentiel futur de l'entreprise et néglige de nombreux éléments (pour les banques, nombre d'opérations sont inscrites hors bilan, la stratégie, le potentiel humain,...).

C'est la raison pour laquelle de nouveaux outils vont être construits intégrant l'information fournie par le Bilan (logique de stock) et par le comptae de résultat (logique de flux). Ce sera l'objet du module 4.

A retenir

- Différentes logiques du bilan : juridique, économique, financière
- Les notions d'actif et de passif dans le PCG et dans le cadre IAS/IFRS
- Les ratios construits sur la base du Bilan

QCM

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Exercices

1 Analyse du bilan : Télécharger le l'exercice en fichier excel et le commentaire audio

2 Calcul des ratios :

sur les immobilisations 2000 2001 2002 2003 2004
Intensité capitalistique Immo brutes/VA (%) 0 0 0 0 0
variation des capitaux propres 0 0 0 0 0
variation des dettes bancaires et financière à court terme 0 0 0 0 0
variation dette court terme 0 0 0 0 0
ratio endettement : Dette/Passif 0 0 0 0 0
DCT/passif 0 0 0 0 0
ratio d'autonomie DLT+MT/FP 0 0 0 0 0
ratio d'indépendance : fonds propres/passif 0 0 0 0 0
rendement des capitaux propres résultat net/fds propres 0 0 0 0 0

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